La Galice jusqu'à l'hallali
Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...
le 28 mai 2022
79 j'aime
4
Le nom de Bettino Craxi n'est pas oublié en Italie, où il est encore considéré par beaucoup comme un voleur. Ce leader socialiste, qui a présidé le Conseil des ministres, s'est enfui en Tunisie après sa condamnation dans l'affaire des "Mains propres." Ce sont les derniers mois de sa vie que raconte Hammamet, le film de Gianni Amelio, ravivant le souvenir du grand cinéma politique italien, celui du temps des Rosi ou Petri. Le film est très bavard et ne raconte pas une histoire au demeurant captivante, se contentant de tourner autour de son personnage principal et de sa famille, se livrant au passage à quelques réflexions sur l'action de Craxi et s'interrogeant sur sa malhonnêteté pratiquement avérée, sa seule défense étant qu'en Italie, dans les années 80, "tout les partis politiques faisaient la même chose." Si l'homme est aussi fascinant, ce n'est pas parce qu'Amelio semble assez nuancé dans son portrait, mais surtout parce qu'il est incarné par l'un des plus grands acteurs italiens actuels, à savoir Pierfrancesco Favino. La mise en scène de Gianni Amelio, réalisateur quelque peu perdu de vue, ces dernières années, est fluide et même inspirée dans certaines séquences oniriques. Attention, c'est largement moins brillant et flamboyant que le Silvio et les autres de Paolo Sorrentino mais l'exercice est plutôt pertinent et efficace.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste 2021 : quelle belle année en salles (ou pas)
Créée
le 22 oct. 2020
Critique lue 579 fois
2 j'aime
Du même critique
Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...
le 28 mai 2022
79 j'aime
4
Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...
le 25 août 2021
79 j'aime
5
Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...
le 25 sept. 2021
73 j'aime
14