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L'être et le néant
Long très long. Lent très lent. Ce n'est pas que je n'aime pas la lenteur au cinéma, mais à ce point. Andrea Pallaoro a voulu montrer le quotidien vide, désolant d'une Hannah sidérée par...
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Hannah est toute seule, avec sa mélancolie
Un mari emprisonné, un fils qui ne veut plus la voir, un petit-fils qu'elle est empêchée de connaître, un chien malheureux, une fuite d'eau, des enfants qui l'effraient. Le désespoir est l'unique ingrédient de la vie d'Hannah. C'est ce quotidien de vieille femme seule et accablée que nous donne à voir Andrea Pallaoro.
Les routines d'Hannah sont détaillées, longuement. Les détails sont si nombreux que l'on devient mal à l'aise. Ressemblera-t-elle à cela, notre vieillesse ? Finirons-nous seuls, pauvres, accablés, le corps meurtris par la vie ?
Si Charlotte Rampling est majestueuse, trop de doutes planent autour de son personnage pour en retirer quelque chose. Les plans sont pénibles et longs. Si long et remplis de malaise que l'on a envie de fuir.
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le 28 janv. 2018
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