Dans la nouvelle de Grimm, Hansel est prisonnier de la sorcière presque aveugle et utilise un os, qu'il laisse palper, pour faire croire qu'il ne grossit pas malgré le gavage dont il fait l'objet par sa soeur condamnée à le nourrir. Finalement Gretel arrivera à faire brûler la sorcière dans son propre four et à libérer son frère.
Le scénario du film s'écarte de l'histoire originale sur plusieurs points, tout d'abord Hansel n'est pas prisonnier initialement, c'est le copain de Gretel qui finit mangé par la sorcière, en plusieurs fois, d'accord, mais mangé tout de même. Ensuite la sorcière, si elle possède bien une réplique de maison en pain d'épice, dans son salon, fait pousser de la beuh dans un abri antiatomique.Rien de tout cela à l'époque des Grimm.
Plusieurs éléments fantastiques dans le film: les pouvoirs de la sorcière, quasiment invincible, avec une capacité de réjuvénation par pompage vital (à distance, je vous rassure), un facilité incroyable à créer des zombies et un chien allemand avec les yeux qui brillent, sans compter ses potions magiques.
Il faut reconnaître que le scénario reste léger, bon pour adolescents en vacances sur la plage, un boulon entre le majeur et l'index.
Quelques scènes gore au début, puis cela se calme, et une enquête du cercle proche, car la police n'aide pas (serve and protect, my ass) du tout, préférant manger des donuts tandis que les autres dealers, jouant aux caids, sont plus intéressés par la plantation que par leur clients en péril.
J'ai finalement encore bien aimé, pour l'ambiance, car je savais ce que j'allais voir et puis je n'ai pas vraiment ressenti de temps mort, certains dialogues m'ont aussi bien amusé. Ce n'est pas une révolution mais ce film délivre ce qu'on lui demande. Tiens, prends ce bong.