"Toutes les femmes sont belles" Franck Michael.

Dit le philosophe.

Curieux ce bashing sur Jennifer Lawrence, et son physique atypique (bon on va le dire, ses joues, hein !), loin des canons de beauté habituels, mais qui -pour moi- fait tout son charme.
Au-delà de ce jugement de valeur assez futile me direz-vous, qu'en est il d' Happiness Therapy ?

Deux handicapés sociaux, entourés d'autres fous, se courent l'un après l'autre (au sens figuré comme littéraire), se cherchent, se rejettent, imaginent la pire stratégie pour sortir enfin la tête de l'eau.

Alors, certes ici, on ne va pas révolutionner le genre de la comédie romantique, mais c'est l'adhésion qui l'emporte malgré l'académisme de la trame.

La première heure est assez contrastée, mais toujours intéressante grâce à la qualité de ses réparties. Elle lasse parfois pour ses tics de mise en scène "indé", ou encore un manque global de dynamisme dans la narration.
Puis, le film prend doucement son envol, entre BO inspirée, ce couple qui fonctionne à merveille à l'écran(Lawrence est irrésistible, mais Cooper est convaincant) et plus de consistance dans le récit.
Enfin les seconds rôles sont tous croustillants, en premier lieu pour De Niro enfin dans un bon film depuis une éternité.

Bref, on sourit, parfois plus, et on vit une dernière partie assez touchante et rythmée, avec un sentiment agréable en sortant de la salle.
Dans le genre, c'est déjà un vrai luxe.