Tree est une pouffiasse. Tree est une de ces reines des abeilles qu'on a envie d'approcher mais qui te dédaigne et qui se fout ouvertement de ta gueule quand tu l'abordes. Sauf qu'en cinq minutes de film, on nous dit qu'elle n'hésite pas à se taper de la p'tite saucisse, qu'elle s'est fait limer par le premier venu et qu'elle s'envoie son prof adultère.
Elle est à ce point antipathique qu'on jubile presque quand elle trépasse pour la première fois. On repassera donc pour avoir un personnage un tant soit peu attachant auquel on pourrait s'identifier...
Tree est une pouffiasse. Tree est une de ces reines des abeilles qu'on a envie d'approcher mais qui te dédaigne et qui se fout ouvertement de ta gueule quand tu l'abordes. Sauf qu'en cinq minutes de film, on nous dit qu'elle n'hésite pas à se taper de la petite saucisse, qu'elle s'est fait limer par le premier venu et qu'elle s'envoie son prof adultère.
Tree est une pouffiasse. A ce point antipathique qu'on décroche déjà un peu du film. Alors que Happy Birthdead s'inscrit au croisement d'un slasher et de Un Jour sans Fin, dont il reprend le gimmick version killer. Un concept qui aurait pu être intéressant, mais qui ne sert que par alternance, oubliant qu'il s'agit d'une production horrifique Blum House comme un malade d'Alzheimer qui ne retrouve plus où il a garé sa voiture dans le parking du supermarché qu'il fréquente.
Tree est une pouffiasse. Tree est une de ces reines des abeilles qu'on a envie d'approcher mais qui te dédaigne et qui se fout ouvertement de ta gueule quand tu l'abordes. Ses morts, qui se succèdent, convoqueront les tics les plus élémentaires pour surligner au Stabylo qu'elle perd la boule : caméra à l'épaule, flou, son en sourdine, plans de plus en plus de traviole, Christopher Landon se fige dans un déjà vu de tous les instants derrière le combo. Sans idée marquante, sans trouvaille, sans petit plus, il ne fait qu'exploiter dans un premier temps la semi originalité de son script. Qui baisse en intensité à mesure que le film progresse.
Tree est une pouffiasse. Tree est une de ces reines des abeilles qu'on a envie d'approcher mais qui te dédaigne et qui se fout ouvertement de ta gueule quand tu l'abordes. Et c'est une peste. Qui, au lieu d'essayer de trouver l'identité de son agresseur, évolue, le temps d'un montage inepte, comme si Happy Birthdead virait vers une comédie lourdingue et naze. Conne comme elle est, elle se fait même dégommer par un bus, au lieu que le meurtrier s'en charge... Certaines scènes de charclage, à ce sujet, sont tout droit tirées d'un Scary Movie, tant elles sont débiles et non avenues. Comme si Happy Birthdead abandonnait d'un coup ses prétentions de slasher bande mou alors qu'il se rend compte qu'il n'a déjà plus grand chose à raconter.
Tree est une pouffiasse. Tree est une de ces reines des abeilles qu'on a envie d'approcher mais qui te dédaigne et qui se fout ouvertement de ta gueule quand tu l'abordes. Mais pas trop quand même, hein, parce que c'est un film américain qui doit faire emprunter à son héroïne la voie de la rédemption. Et Happy Birthdead de métamorphoser Tree en une Amélie Poulain ou une Mary Poppins du pauvre, conseillant à la p'tite saucisse qu'elle s'est tapée de se trouver un beau p'tit cul et de prendre le parti d'une minorité visible qui s'empiffre. Et elle n'oublie pas de s'excuser auprès de son papounet qu'elle a planté le jour de son anniversaire... En lui disant qu'il a une belle cravate. Le tout marinée dans une bonne morale gerbante et cucul la praline à tomber raide d'une crise de diabète foudroyante et totalement hors sujet.
J'ai peut être oublié de vous dire que Tree devient une fille modèle parce qu'elle vit comme une apparition de la Vierge Marie dans une grotte à Lourdes le fait de trouver le véritable amour avec le gars qui n'a pas couché avec elle parce qu'elle était murgée. Et surtout parce qu'il craignait qu'elle se noie dans son vomi comme Janis Joplin...
Tree n'est donc plus uniquement une pouffiasse qui n'hésite pas à se taper de la p'tite saucisse, à se faire limer par le premier venu et s'envoyer son prof adultère. Car Tree se mue en jeune fille bien sous tous rapport(s) qui fait un doigt à son vilain enseignant qui trompe sa gentille femme et se rappelle qu'elle doit trouver l'identité de son assassin. Le tout dans un triple climax con à bouffer du foin, tant il est évident que le coupable qu'on essaie de nous refourguer, sorti de nulle part d'ailleurs, n'est pas finalement le vrai tueur. Un boogeyman animé par un non sens absolu et s'inscrivant parmi les moins charismatiques de ces trente dernières années. Car en matière de masques, il faudrait peut être s'adresser à un spécialiste, des fois, histoire d'assurer le minimum syndical.
Enfin, moi, je dis ça... J'dis rien...
Tree n'est donc plus une pouffiasse, mais une blonde purée petite fille modèle qui connaîtra le bonheur après un trou de scénario abyssal dont il faudra m'expliquer l'issue heureuse et bisous-bisous fleur bleue. Et Happy Birthdead est un film qui ne tient aucune de ses promesses, au point de prendre son spectateur pour un total abruti. Mais celui-ci ne s'en laissera pas compter et pourra lui retourner la politesse en lui empruntant une de ses rares répliques clairvoyantes, un "Non mais je rêve ! 2 de QI" cinglant en forme de doigt d'honneur, tant le film relève d'un certain foutage de gueule. Au moins à la hauteur de celui dénoncé par les pisse-froids à l'égard des films de super héros made in Marvel. C'est dire l'ampleur du désastre...
Behind avait déjà passé une mauvaise journée. La voir rejouée devant ses yeux, sans scènes coupées, pendant Happy Birthdead avait tout, pour lui, de la déclaration de guerre. Un massacre, en bonne et due forme, du genre que le film est censé représenter. Une daube qui sent bon la frite grasse... Et la p'tite saucisse huilée.
Behind_the_Mask, qui n'aime pas se répéter.