Essentiel du film : le contexte. Une famille bourgeoise qui se trouve coincée entre les adultères des uns, les désirs suicidaires des autres, dans un entre-soi qui crève les yeux.

Et puis au bout d'une heure et quelques, enfin, commence une nouvelle phase (bien trop courte à mes yeux), entre la pré-ado en crise intérieure et le vieux suicidaire, qui aurait pu donner lieu à un film à part entière. J'aurais beaucoup aimé voir ces deux monstres nourrir une quête spirituelle pendant une heure de plus, au lieu d'une fin si soudaine. En fait j'ai cette impression que le film ne décolle pas, qu'il s'arrête une fois l'intrigue mise sur la table.

Peut-être n'y a-t-il simplement rien à se dire, rien à sauver.


DasModel
5
Écrit par

Créée

le 4 mai 2024

Critique lue 6 fois

DasModel

Écrit par

Critique lue 6 fois

D'autres avis sur Happy End

Happy End
Moizi
8

Amour 2, le retour

J'adore le cinéma d'Haneke mais je n'avais pas pu voir ce film à sa sortie et les mauvais retours ne m'avaient pas fait me précipiter dessus à sa sortie en DVD. Sauf qu'en réalité c'est très bon et...

le 13 mai 2018

21 j'aime

Happy End
mymp
4

Violence des échanges en milieu calfeutré

Une famille de bourgeois (ici à Calais) sous le scalpel de Michael Haneke : programme archiconnu (Le septième continent, Funny games, Caché…) et a priori alléchant qui, très vite, va néanmoins se...

Par

le 27 sept. 2017

18 j'aime

Happy End
AnneSchneider
8

Tuez-vous les uns les autres (bis)

Je reprends ici le titre donné à ma critique portant sur « Les 8 Salopards » (2016), de Tarantino, puisque, dans ce nouvel opus du réalisateur autrichien, l’acte de donner la mort, réelle ou...

le 26 août 2018

16 j'aime

2

Du même critique

Happy End
DasModel
5

Et après ?

Essentiel du film : le contexte. Une famille bourgeoise qui se trouve coincée entre les adultères des uns, les désirs suicidaires des autres, dans un entre-soi qui crève les yeux. Et puis au bout...

le 4 mai 2024

La Maman et la Putain
DasModel
8

Ouais c'était super

Il nous reste la nouvelle vague, et son Paris relève du fabuleux, ses appartements du bordel poétique. Ces personnages parlent, leurs diatribes en miroir déformant des obscurs postmodernes "ouais...

le 1 mai 2024