Voici un film que j'affectionne particulièrement malgré ses faiblesses et ses défauts. Il est un des premiers films de guerre contemporaine que j'ai vus et qui m'a beaucoup touchée.
Sa construction ressemble à celle de Voyage au Bout de l'Enfer dans le sens où il comprend deux parties : une se déroulant dans le cocon rassurant des États-unis et une seconde au cœur du conflit en Yougoslavie. Le point commun entre les deux films est la rupture brutale qui s'effectue d'une partie à l'autre.
Ce changement est violent et permet au spectateur de plonger directement dans l'horreur de la guerre.
Andie McDowell y interprète une journaliste dont le mari, photographe de guerre, est déclaré mort lors d'un reportage en Yougoslavie. Persuadée qu'il est en fait vivant, elle va s'y rendre, seule, afin de le ramener chez eux. Cette quête absolument désespérée va la mettre sur la route de journalistes américains et français qui vont l'aider dans son entreprise.
Le film est bien construit et documenté. Aucun reproche particulier quant au casting. On peut cependant déplorer quelques défauts du fait d'un côté parfois un peu « académique » et prévisible de l'ensemble, et de quelques manques de rythme parfois. Mais l'œuvre dans sa globalité est relativement belle, touchante et empreinte d'un réalisme poignant.