L’ouverture et la présentation de Harry Brown débute comme un film de super héros. C'est la noirceur environnante de l'univers dans le quel il évolue qui peu à peu va le faire glisser vers l'action et va le pousser à agir, pour le bien de tous. L'avancer du film plonge de plus en plus son personnage dans une véritable caricature de vengeance. Même topo pour les criminels et junkies vivants dans d'immonde taudis, qui ne connaissent comme mode de communication que la violence. Un coup de lame pour oui, une balle dans le buffet pour non, la violence est le seul et unique langage parlé dans les banlieues londoniennes semble t'il. Et certainement le plus parlé dans le monde juste devant le chinois et la langue des signes. Daniel Barber calque son scénario sur celui de gran torino, pour en faire une version plus sanguinaire, mais c'est tout aussi bête et caricatural, le tout est blindé d'incohérences.