Elémentaire ma chère Watson
Après 6 critiques déjà écrites pour les autres opus, je repose le contexte : je n'ai pas relu les livres depuis des années. Point, fermez les guillemets.
Ce premier volet du dernier tome des aventures du plus célèbres des sorciers depuis Merlin l'Enchanteur est tout à fait réussi. Il remplit le cahier des charges sans trop de problème. Il a tout de même une chose indéniable qui joue en sa faveur : il développe la part le plus sombre des bouquins, le désespoir, la prise de pouvoir de You-Know-Who, ce qui le rend un peu plus intéressant que les autres. Faire joujoux à l'école des sorciers, ça va bien 5 minutes, avec leurs écharpes tricotées mains et leurs bouquins sous le bras, les élèves de Poudlard commençaient à agacer.
Ici, les trois héros se retrouvent seuls, sans adultes, sans école (malheureusement sans écharpe, car il a l'air de cailler grave) et avec leurs seules jugeotes pour s'en sortir.
Du trio, on ne voit qu'Emma Watson d'ailleurs qui, grâce au personnage d'Hermione qui est tout de même un sacrée bout de bonne femme, parvient à s'affirmer en tant que comédienne à l'avenir prometteur. Personnellement, je ne peux guère en dire plus de Radcliffe et Grint qui malgré tous leurs efforts ne parviennent qu'assez mal à élever leurs charismes respectifs au dessus de celle de la truite. C'est toujours le point noir de cette saga : l'inégalité du jeu de Radcliffe qui convainc parfois puis déçoit deux scènes plus tard.
L e film se suit donc avec un relatif plaisir et la qualité des effets spéciaux est à souligner. Certes il y a peut-être moins d'action que dans les précédents mais je trouve cela reposant ce petit côté camping sauvage. Je crains désormais de voir le dernier film qui vient clore toute cette mascarade, ayant déjà eu un écho d'un panda de ma connaissance. Verdict dans ma prochaine critique...