Harry Potter et les reliques de la mort - 2ème partie par Kogepan
Et voilà. C'est fini.
C'est toujours affreux d'arrêter, hein ?
Ce dernier film clôt magistralement d'adaptation des romans au cinéma : le rythme est parfait (2 heures et pas un moment à jeter), l'émotion est présente (j'ai pleuré comme une patate 2 ou 3 fois, et surtout à la mort de Rogue), le spectacle au rendez-vous. Quand, pour la première fois dans le roman j'ai lu que les armures de Poudlard, ces fichues armures que l'on croise depuis 7 ans dans les couloirs de l'école, allaient se réveiller pour défendre le château, c'est devenu une idée fixe : allaient-ils le mettre à l'écran ? Et vi. Et franchement, McGonagall a à cet instant une classe monstrueuse.
Toute la bataille à Poudlard de toute façon déborde de classe : préparation du siège par les professeurs, combats dans l'école, sursauts d'héroïsme de ces personnages secondaires que l'on aime depuis longtemps (Neville choisit par l'épée des braves de Gryffondor, combat McGonagall-Rogue, joute finale entre Mrs Weasley et Lestranges, utilisation enfin pertinente des "talents" de Seamus Finnigan...). Rien ne manque. La quête du diadème est peut-être moins haletante que dans le livre (je crois que j'ai arrêté de respirer pendant les 200 dernières pages à la première lecture), mais l'émotion est la même lorsque meurent Fred, Lupin et Tonks. Et Rogue. Chapeau bas à Alan Rickman, l'homme qui s'est fait détester dans 7 films, et qui nous fait mourir de chagrin dans le dernier ; et à Ralph Fiennes en un Voldemort touché dans l'âme (au sens physique) qui semble se perdre à mesure que Harry Potter vainc les horcruxes.
Voilà, je vois pas trop quoi dire d'autre, je crois qu'on aura compris que j'ai aimé ce dernier film, et plus largement toute l'adaptation des romans au cinéma. Certes il y a eu des hauts et des bas, des films moins appréciés, d'autres surévalués. Mais dans l'ensemble, j'aime le travail qui a été fait pour cette adaptation, et je suis vraiment contente d'avoir pu vivre complètement l'aventure Harry Potter : commencer le premier livre un peu avant mon entrée au collège (oui, j'ai attendu mon hibou), et achever le dernier film aux alentour de mes 20 ans. Bref la potter-génération, qui en a pleinement profité et garde toute cette aventure comme un souvenir ému d'une quête que l'on aurait faite avec un groupe d'amis aux pouvoirs particuliers.