I love you, Elwood P. Dowd.
1950 : les films parlent d'amours dramatiques et insensées, de riches familles qui vivent un scandale et de bandits qui parlent avec des voix de cow-boy, le tout accompagné soit par du classique, soit par du jazz, c'est la seule surprise.
Harvey, c'est autre chose. Harvey, c'est en fait un putain d'ovni cinématographique qui restera toujours intemporel.
Plantons le décor : Elwood P. Dowd est un type formidable, charmant, cultivé et gentil. Mais alors tellement gentil. Il pourrait faire un très bon parti dans la société américaine des 50's s'il n'allait pas toujours dans les bars avec son meilleur ami, Harvey, un lapin invisible de 1m80. Quand sa sœur décide de le faire enfermer à l'asile et qu'elle s'y fait interner par erreur, on se demande vraiment qui sont les plus tarés de notre monde. Et c'est sur ce fil conducteur que le film développe son intrigue.
Je recommande expressément ce film à tout cinéphile et encore plus à ceux qui auraient une aversion pour les vieux films (dont le son est souvent merdique et dont l'acteur principal est souvent le premier coup de foudre de nos grands-mères, plutôt angoissant en effet). Personnellement, j'ai réussi à réconcilier beaucoup de gens avec ce genre de film en passant justement par Harvey. Sans parler du jeu d'acteur de James Stewart qui est juste parfait.
Spielberg a voulu en faire un remake dernièrement. Heureusement qu'il a abandonné le projet. Ça n'aurait jamais valu l'original.
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