Carpe Diem
Harvek Milos Krumpetzki naît en Pologne en 1922 d'un père bûcheron et d'une mère travaillant dans les mines. C'est un petit garçon différent qui a besoin de toucher le nez de toutes les personnes...
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le 25 août 2016
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Mon jugement a peut-être été influencé par le visionnage du film "Mary and Max" de la veille.
Le scénario n'est pas terrible. À nouveau, on se retrouve confronté au ton misérabiliste et mignon que l'auteur semble adorer. MoI ça m'a un peu gonflé. De plus, son histoire est extrêmement décousue : qu'il s'attarde aux petits faits de la vie, ça ne me dérange pas, d'ailleurs j'adore "Seinfeld", "Louie" ou encore "Curb your enthusiasm". Sauf que ces projets pré-cités jouissent d'une belle longueur étant donné que ce sont des séries. Caser autant de faits anodins dans un court-métrage, c'est agaçant : ça montre qu'il n'y a que très peu de rigueur dans l'écriture, l'auteur pouvant intercaler autant de digressions qu'il veut sans que ça n'ait d'impact. Et puis ce qui m'ennuie le plus, c'est que toutes ces petites digressions, elles ne sont jamais approfondies, jamais exploitées à fond. Ce sont des petites choses. Certes ce la a un côté amusant, mais après m'être tapé "Mary and Max", j'avoue que je sature... m'enfin, "Harvie Krumpet" a au moins le mérite de n'être qu'un court -métrage. J'ai parlé de misérabilisme, parce que oui, l'auteur revient au fait que les personnages sont malheureux. J'ai parlé de mignon parce que malgré ses grands malheurs face auxquels il ne peut rien (bonjour les enjeux), le personnage est... heureux. cette béatitude est exaspérante, même quand ça ne dure que 20 minutes.
Visuellement, c'est simpliste mais ça fonctionne. La mise en scène est parfois trop à cheval sur ce que dit le narrateur, mais bon, ça fonctionne quand même plus ou moins. J'aime bien l'univers même si, à nouveau, j'aurais bien aimé qu'on prenne le temps de l'approfondir. Le design des personnages m'a plu aussi : j'aime bien ces tronches grotesques, ces yeux globuleux, ces bouches baveuses. Mais plus que tout, j'aime bien les dessins 2D insérés. Il y en a aussi dans "Mary and Max" et assez bizarrement je préfère ces dessins que l'animation en stop motion. C'est dommage que Adam Elliot ne fasse pas de BD ou d'illustrations (enfin, en supposant que ce soit lui qui ait fait ces dessins en 2D, j'avoue que je n'ai pas vérifié). La musique est moins envahissante que dans "Mary and Max" mais reste un peu trop redondante par rapport à l'image. Le reste de l'univers sonore est fort peu intéressant ( faut dire que le narrateur prend toute la place, mais au moins sa voix agace moins que celle de "M&M").
Bref, c'est pas génial, mais au final j'ai trouvé ça un peu plus supportable que "Mary and Max").
Créée
le 28 mars 2016
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