La Galice jusqu'à l'hallali
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Tentative de résumé : deux copains, l'un comédien, l'autre garagiste, ont décidé de tout quitter et d'entreprendre un grand voyage. Projet mis en péril par l'apparition d'une femme. Le deuxième long-métrage du suisse Michel Soutter s'inscrit clairement dans la mouvance Nouvelle Vague, proche d'un Godard, notamment. Extrait de dialogues : "Quand je tourne mon café, je ne sais pas si c'est moi qui tourne ou le café." Pas de véritable ligne narrative, une interprétation théâtrale, une suite de scènes sans transition, une bande son qui couvre parfois les conversations ... Manifestement, Soutter fait ses gammes, il sera plus inspiré par la suite pour parler d'incommunicabilité, d'absurdité de la société de consommation et de l'ennui profond de la vie sous les cieux helvètes. A défaut de comprendre la signification du titre du film, on a le droit de trouver la chose fumeuse.
Créée
le 29 août 2019
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