le fond du faitout

Alors, là je pense que quand même il faut tout de même réagir.

Je n'ai même pas de nom pour parler de ce film.

Kev Adams nous fait subir pendant 1h30 la croisade d'un influenceur qui va à la recherche de ses haters.

L'idée peut paraitre au départ originale et amusante, mais cette succession de visite chez des olibrius tous plus frappés les uns que les autres (et ce n'est pas un compliment) nous emmène dans ce qu'il y a de plus navrant dans le cinéma qui se veut moderne de notre époque.

Kev Adams en est un beau fleuron, mais sur ce Haters il touche le fond.

Impossible de sourire, pourtant j'ai essayé.

Impossible de prendre le moindre recul sur une histoire avec des personnes très second degrés, oups, Ben non, c'est niveau 0 degré .

Pourquoi, ou Kua comme le compère tout aussi débile que le scénario du film.

J'ai beau chercher un bon moment dans le film, et bien je n'y arrive pas.

Oui bien entendu les acteurs sont pour la plupart de bons voir de très bons acteurs, mais pas dans cette chose qui se dit un film de cinéma.

Vraiment une des pires œuvres que j'ai vu au cours de ses derniers mois, tellement le sujet qui au départ est un vrai sujet est complètement galvaudé à travers tout ses personnages qui n'en sont pas.

Comme je l'ai toujours dis, j'accepte tout dans les films, et je sais combien une oeuvre peut être importante pour son auteur.

J'évite d'ailleurs de critiquer toujours dans le même sens, mais là aussi, on parle de Kev Adams, et on a le droit d'être un tantinet exigeant avec un comédien comme lui.

Homme de show ou de spectacle, il se vautre dans certains de ses films, mais ça reste supportable.

Haters, je n'y suis jamais arrivé.

A si finalement je sais qu'elle a été mon meilleur moment dans le film, le générique de fin.

Et c'est peut être bien ça qui est triste.

Mais il y a pire, et je m'en remettrai, sans haine aucune, car je n'oublie pas que finalement ce n'est que du cinéma (du mauvais) mais que du cinéma;