Haunt se veut être un film plein de promesses, un peu à la Sinister. Dès le début, on sent un pitch qui (at)tache et qui donne envie. Communiquer avec une planche Ouija ? Has been. Ici, on a une sorte de radio avec une serrure de coffre-fort pour trouver les fréquences. C'est pas mal, c'est pensé et ça tombe pas trop dans la facilité. Il y a toujours cette facette de l'histoire qu'on ne pense pas à aller explorer. En plus, ici, il y a une survivante, alors bon... !
C'est dommage que le reste soit brouillon et que l'on s'enlise dans une histoire sans histoire. Quid de cette fin ? Vengeance ? Hasard ? Je reste un peu sur ma faim et j'aurais aimé quelques explications un peu plus claires. Parce que non, ça ne l'est pas. Mais genre vraiment pas du tout.
Alors oui, ce film est pas mal, mais il pète pas trois jambes à un canard. Un Sinister de bas-étage qui ne ferait même pas peur à L'Exorciste. Ah si. Un jumpscare plutôt bien placé qui a le mérite de fonctionner correctement.