Dans Have a nice day, on comprend très vite que le réalisateur cite ses maîtres. Ainsi, la chronologie du film et le découpage de l’action renvoient immédiatement au réalisateur américain Quentin Tarantino. Le film fait penser à un Pulp Fiction, version chinoise et animation. Mais ce style renvoie également à Guy Ritchie, avec des personnages qui viennent se greffer à l’action. On pense alors facilement à Arnaques, Crimes et Botanique, où les quiproquos s’enchaînent au fur et à mesure que l’action avance – et où là aussi d’autres personnages se mettent à la poursuite du butin et apportent de l’ironie dans la course-poursuite.
La nouveauté avec Liu Jian réside dans le fait qu’avec ses références le spectateur avait l’habitude d’être embarqué dans une histoire très rythmée avec peu de temps mort. Dans son film, le réalisateur chinois ralentit considérablement le rythme, et aussi l’action et au final, il présente une histoire plus condensée.
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