Hedy Lamarr ! L’énoncé de ce nom n’évoque pas forcément quelque chose à tout le monde. À l’inverse, la vision de cette beauté en noir et blanc, presque hypnotique, ravive inévitablement un certain imaginaire collectif. Alexandra Dean lui dédie un documentaire fascinant et dévoile une femme avant-gardiste derrière la photogénie.
La pellicule noir et blanc avait une certaine faculté d’exacerber la sensibilité d’un être, de dévoiler sa beauté profonde, quelque chose de l’ordre de l’indicible, mais qui marquait l’image comme jamais. Qui n’a pas en tête les visages de Marlene Dietrich, de Louise Brooks, de Greta Garbo ? Hedy Lamarr est de ces actrices que la pellicule noir et blanc a immortalisées. Mais elle a également, et comme bien d’autres, conservé une image tronquée. En effet, la star n’existait aux yeux d’Hollywood que par sa beauté. Alors qu’elle était déjà à l’avant-garde d’un certain féminisme et surtout un esprit scientifique qui, dans l’ombre de l’histoire, a été à l’origine d’avancés technologique qui ont abouti au GPS et plus tard au Wifi.
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