Critique N°96 : Hellboy 2 sans 3.

• Après qu'une ancienne trêve établie entre les humains et le royaume invisible des créatures fantastiques ait été rompue, l'Enfer sur Terre est prêt à émerger. Le prince Nuada qui règne sur le royaume d'en-dessous, renie ses origines et réveille une menace sans précédent : une armée de créatures que personne ne peut arrêter

Nous sommes en 2008, après avoir cartonné avec Hellboy et Le labyrinthe de Pan, Guillermo Del Toro reprend les rênes du projet qui le tenait à cœur : Hellboy

Del Toro rappelle Luke Goss, qui était son vampire Nomak dans Blade 2, pour reprendre le rôle de l'antagoniste sous les traits du Prince Nuada.
Doug Jones reprend les traits du très sympathique Abe Sapiens, Selma Blair le rôle de Liz Sherman et évidemment Perlman en Hellboy. Un petit nouveau arrive sous les traits de Johann Krauss, un être fait de gaz qui va bien énervé notre grand bonhomme rouge, mais qui sera d'une aide indispensable au sein de cette aventure.

Film hautement qualitatif, mais beaucoup trop "Del Toroesque" pour du Hellboy, censé être plus sombre et moins cartoonesque. Le film fonctionne avec son action, ses blagues placées judicieusement et son nouveau bestiaire extraordinaire.
Je retiendrais surtout cette scène magnifique sans aucune CGI dans le marché sous terrain, une multitude de costumes de pure beauté. Tout comme le combat final qui sera tout l'inverse entre la CGI et Hellboy puis Hellboy contre Nuada.

Perlman fusionne avec son personnage et devient Hellboy, le troisième opus (qui devait se passer dans un monde sous la gouverne d'Hellboy) ne verra malheureusement jamais le jour. Mais on aura en échange un reboot de la saga en 2019 par Neil Marshall avec David Harbour sous les traits du nouveau Hellboy.