Cette suite explore une autre facette du monde de Mignola : la féérie. Dans le comics, le petit peuple n’est pas gentil et se méfie des humains qu’ils craignent. Hellboy et ses camarades s’identifient à eux, car ils font partie eux aussi de leur monde dans une certaine mesure.
Guillermo del Toro arrive là encore à parfaitement saisir l’ambiance fantastique et mélancolique de ce monde disparaissant (dont la métaphore est représentée par l’amour d’Abe et la princesse Nuala). La poésie remplace l’épouvante du premier opus, jusqu’à la fin-défouloir où Ron Perlman s’éclate visiblement. Ce deuxième volet est bien agréable ; quel dommage que del Toro n’ait pas pu en faire un autre !