Dans la famille Sushi Typhoon, je voudrais... Le gros délire ultra trash et gore typique du studio !
A la manière d'un Mutant Girls Squad dont la structure est pour ainsi dire quasi similaire, Hell Driver met en scène une histoire sans queue ni tête, à base de Japon infecté par un virus extra terrestre transformant les contaminés en zombies ayant sévèrement la dalle. Évidemment, une jeune écolière au physique enclin à de nombreux fantasmes masculins va s'ériger contre la menace avec son épée-tronçonneuse et aller exterminer tout ce beau monde dans un bordel total, balançant son générique d'intro après seulement 45 minutes de film (!) et n'hésitant pas à déverser le plus possible d'hémoglobine à la seconde, tandis que les mutations nombreuses valent le détour, entre l'homme aux 34 organes génitaux, la voiture de course constituée uniquement de corps zombifiés ou encore le cow boy sorti tout droit d'un western et allumant la tête de tout ce qui bouge. Le tout bien évidemment dans un soucis du cinéma absolu, caractérisé par un montage hystérique, des effets spéciaux sortis de l'espace et une bonne grosse image DV aussi dégueulasse que caractéristique.
Très très con, mais put**n ce que c'est bon !