Allo maman ici Satan
En cette période d'Halloween qui voit fleurir quantité de films DTV opportunistes, réalisés bien souvent par des tâcherons sans personnalité qui enchaînent les étrons à petits budgets aux jaquettes...
le 15 oct. 2015
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Le film, plutôt court (1h25), révèle son projet au détour d'une séquence durant laquelle le
personnage centrale du film (Dora) se parle à elle-même lors d'un échange avec son double dans le miroir de la salle de bain. A l'instar de Evil Dead, la copie issue du reflet se révélera plutôt antagoniste que sympathique.
Dès lors, le film ne cessera de citer littéralement les ténors du fantastique, de Prophecy (le monstre en gestation) à Halloween (la menace, immobile, qui disparaît dans le champ/contre-champ.) en passant par Nightmare on Elmstreet (le shérif qui monte les escalier de chez lui pour y découvrir le cadavre de sa femme). Même l'Au-delà de Fulci se dessine dans un décors onirique fait d'un champ de citrouilles explosives. Une tempête d'intérieur rappellera les fameux Documents interdits de Jean-Teddy Filipe. Toute ces citations, ces "reprises" n'existent que dans un système de mise en scène qui prône la répétition comme motif principale. Ainsi, le film lui-même est tout entier contenu dans la répétition d'une même séquence au début et à la fin.
Malheureusement, la mièvrerie (volontaire?) du personnage principal ainsi que la très mauvaise qualité de la production (le gimmick visuel à base de décoloration et de superposition d'images) ne sont pas à la hauteurs des ambitions du film. Un scénario abscons, sans queue ni tête, achève de faire passer le film pour un simple catalogue de références à la teneur générale très cryptique. Ni accessible, ni fluide, c'est une grande déception de la part du réalisateur de Pontypool.
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Créée
le 9 sept. 2017
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