Cinq personnes se retrouvent coincées dans un pavillon. La soirée ne fait que commencer, entre drogues & alcools, ils ne se doutent pas un seul instant qu’en réalité, ils ne sont pas seuls et que le propriétaire des lieux leur réserve une effrayante surprise…
On pensait avoir fait le tour du sujet, mais visiblement, mettre en scène un trou-du-cul continu toujours et encore d’être source d’inspirations plus ou moins folles auprès des scénaristes. Après Rectuma (2004) de Mark Pirro où il était question d’une gigantesque paire de fesses qui s'en prenait à Los Angeles (Godzilla façon Culzilla), cette fois-ci, il s’agit d’un tueur en série doté d’une malencontreuse malformation et pour cause, il a un anus à la place de la bouche.
Difficile de détourner le regard quand vous tombez nez à nez devant un film avec un titre pareil. Hellitosis : La légende de la bouche puante (2020) est un film éminemment fauché, il transpire l’amateurisme par tous ses pores. Le réalisateur y est multi-casquette (Rob Mulligan est aussi scénariste, producteur & compositeur) et visiblement il n’y avait plus d’argent pour gérer la direction artistique (le jeu des acteurs y est épouvantable) et encore moins pour se payer un bon dialoguiste (les dialogues sont particulièrement ineptes).
Bien évidemment, ici, tout est prétexte à mettre en scène dans d’ignobles situations cette « bouche puante », un type en surpoids, couvert de merde et doté d’un anus à la place de la bouche.
Comme il est muet, il ne communique que par le biais de ses flatulences (un conseil, prenez garde aux postillons… de merde).
On s’amusera de quelques situations cocasses (lorsque « bouche puante » boit au goulot d’une bouteille, bien évidemment, il y laisse de la matière fécale et il en sera de même avec son baume à lèvres couvert de poils et de selles).
Pour le reste, le film est d’un amateurisme saisissant qui ne dure que 75min et pourtant, malgré sa courte durée, il ne s’y passe pas grand-chose (un huis clos où les acteurs ne cessent de faire des allées et venues, ça brasse du vent au point de rapidement devenir répétitif). Une comédie qui joue à la fond la carte de la grossièreté stupide et de la surenchère scatologique. Ne comptez pas sur le caméo de Lloyd Kaufman pour sauver les meubles, cette comédie fécale devrait vous faire rire sous réserve que vous ne soyez pas à jeun lors du visionnage, mais plutôt sous l’effet de divers psychotropes et déjà sous 4g d'alcool dans le sang. Enfin, pour la petite anecdote parfaitement inutile, voir ce film sera pour vous l’occasion de découvrir une scène de viol à l’aide… d’une brosse à chiotte. Voilà, c’est dit !
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« Sérieux ! Ça sent comme si un pet a vomi et que ce vomi a chié. »
« Pourquoi cette maison sent comme le vagin d'une pute qui aurait vomi un sandwich au thon ? »
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