Hellraiser 2 est une suite directe du premier, avec un petit résumé si on avait oublié les épisodes importants du premier opus. Je vais essayer de ne pas trop en dire, pour ne spoiler ni le n°2, ni le n°1.
Une jeune demoiselle est internée dans un asile dont le directeur est un adepte des Cénobites, à qui il a consacré sa vie. Et quand on a des malades sous la main, on trouve facilement des "volontaires" pour de petites expériences. C'est ainsi que l'horreur commence.
Au début, on pense être en territoire connu, tant l'histoire a l'air de reprendre le déroulement de l'épisode précédent. ça n'empêche pas de savourer pleinement le climat d'angoisse du film. D'autant plus que le réalisateur parvient très bien à rendre palpable l'existence de l'Enfer des Cénobites juste à côté de notre monde, à la lisière de notre réalité.
Et puis, d'un coup, sans prévenir, le film prend une direction que je n'attendais pas. On pénètre directement dans cet Enfer, dans lequel va se dérouler une partie importante de l’œuvre. Ce choix représentait un danger pour le cinéaste : nous montrer plus en détail le monde infernal du sado-masochisme triomphant, c'était courir le risque de l’aseptiser, de lui ôter tout son potentiel de folie, voire même de le ridiculiser. Mais le résultat est plus que convaincant. Ce labyrinthe sombre dominé par une divinité géométrique qui projette une lumière noire, ce monde de l'insanité et de la torture est à la fois inventif, macabre, surprenant, déroutant.
Un second opus que j'ai préféré au premier.