Hellraiser, risk taker...
Après avoir pioché un dvd au hasard et décidé de généreusement ignorer trois épisodes de la saga lancée par Clive Barker, j'ai attaqué ce cinquième épisode sans grand espoir.
Je suis pas vraiment fan de l'original, je l'aime bien mais sans plus, et celui là reste un peu sur les mêmes choses en moins beau visuellement. Ce qui faisait l'intérêt du premier opus c'était le mélange étrange entre film noir et film d'horreur, le résultat était plutôt malsain et intéressant, avec des scènes gores impressionnantes comme Barker sait si bien les faire.
Ici c'est un polar, avec un bad lieutenant propre d'apparence qui sniffe / boit / baise tout ce qui passe sans que son entourage ne pose de questions qui se retrouve confronté à la jolie boîte. Bien entendu il l'ouvre, et le mal qu'il libère vient se mettre en parallèle avec son enquête, naviguant entre réalité et fiction, c'est assez marrant.
Y'a tout du thriller, avec son serial-killer au modus operandi bien spécial qui joue au chat et à la souris avec le détective, et en même temps des monstres difformes qui jaillissent de nulle part. Avec la présence d'un personnage génial répondant au nom de L'ingénieur dont le nom revient toujours en bout de piste sans qu'on sache jamais vraiment s'il existe ou pas.
Ça reste éléphantesque, les ficelles sont énormes et Craig Sheffer incarne un mec soit disant hyper intelligent qui court dans le moindre piège la bave aux lèvres sans réfléchir, mais y'a vraiment des scènes marrantes. On y rencontre un cowboy (avec son permis de port d'arme), deux trois cadavres ambulants jaillissants de nulle part et que l'on démonte au fusil à pompe, des patients pour le moins étranges en faisant un crochet par l'hôpital pour voir papa maman avec en prime cinq minutes d'un James Remar vachement marrant en psy barbu.
Agréable...