Dans la peau d'un connard
Le concept d'Henry aurait pu être très fort, en vivant les actions d'un mec qu'on souhaiterai ne pas avoir comme ami, allant de combine en combine, faisant de plus en plus fort et n'en voulant que pour sa gueule et pas celle des autres, un peu raciste sur les bords d'ailleurs. Le soucis est que le film ne va pas assez loin et reste, pour le coup, trop humain (pour le coup), se laissant embarquer dans des détails qui font perdre le fil et l'intensité de l'histoire.
Lié à ça quelques longueurs dû à des gags de courts métrages qui ne passent pas en long (métrage). Des ellipses très courtes, fondus au noir, typiques des sketchs de Groland (par exemple) d'où nous vient Kafka, le rôle principal et co-réalisateur. Le casting d'ailleurs ou Élise Larnicol (ancienne Robin des bois) fais preuve d'un jeu honnête mais donne la réplique à des seconds rôles ou figurants qui n'ont pas de carrures. Je dirais même que le premier rôle peine de temps en temps sur des phrases qui sentent l'écriture pas naturelle.
En résumé, Henry tente quelque chose mais ne réussi pas son défi à mon sens. Plusieurs fois dans le film on se demande ou ils veulent en venir sans finalement prendre parti et nous donner des bribes d'histoire d'une France provinciale ou musique et bals vont ensemble. Ça veut jouer le ringard drôle en ratant la marche.
Non, Henry, ce n'est pas du tout bon. Ce n'est pas du tout mauvais non plus mais objectivement, il n'est pas assez bon pour que le conseille aux curieux. Désolé, Henry, être un connard ça ne rapporte pas.
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