Ne pouvant pas passer à côté de toutes les critiques grandiloquentes et de tous les bons sentiments entourant ce film, je me suis lancé dedans.
Her ou comment faire un film résumable en une phrase : un mec tombe amoureux d'une intelligence artificielle...et c'est TOUT.
Au bout de quelques minutes, ce mauvais remake d'un épisode de Black Mirror épuise son postulat de départ. Aucun développement dans l'intrigue, des scènes sans queue ni tête collées les unes aux autres. Le héros n'a aucune vraie progression, bref, c'est raté.
Les dialogues ont probablement été écrits avec la classe théâtre de l'école élémentaire Jean Dusset à Douriville Sur Glannes dirigée par M. Alberto prof de maths et acteur en ses heures perdues. Ils ne sont néanmoins pas ruinés par l'époustouflant manque d'interprétation que leur offrent la plupart des acteurs.
Les deux premiers actes du film n'ont rien à envier à la médiocrité de son climax. Le jeu s'enfonce de tout son poids dans le drama pur et dur, essayant de faire couler quelques larmes aux spectateurs qui ne pourront alors plus qu'avouer que ce film les a bouleversé. C'est pourtant bien une fin des plus bâclée que nous "offre" cette œuvre.
Pour résumé, je dirai que c'est tout simplement un mauvais film qui n'a eu pour seule intention q'une nomination dans les cérémonies cinématographiques en se complaisant dans le pathos et le cliché d'un 7e art révolu caché derrière un emballage de modernité.
PS : la photographie est bonne, en espérant que Wes Anderson ne porte pas plainte.