Un amour simple et grand à la fois
Her. Her. Her. Elle. Elle. Elle.
Los Angeles, 2025.
Théodore est homme ordinaire à moustache - tendance qui reviendra sûrement dans 11 ans – travaille pour un site web en tant qu’écrivain.
La beauté des temps moderne et de l’évolution technologique permet à notre très cher Théodore de rédiger « oralement » ses lettres de tous types pour les clients n’ayant pas le temps de le faire eux-mêmes (mmmh…) et celles-ci se retranscrivent automatiquement sur leur « Apple 6.0 ».
Théodore est en instance de divorce. Théodore est triste, très triste. Catherine sa future ex-femme ne le supporte plus, alors que malgré tous les flashbacks du film, on peut penser que tout était parfait. En fait, non. Ils ne se comprennent plus, la complicité entre ces deux êtres n’est plus.
Théodore aime les jeux vidéo, alors pour éviter de broyer du noir il aime rentrer à la maison, se poser sur son canapé style « Seventies » et jouer au jeu Alien-Connard-Conqueror sur sa toile de 16x16.
Cependant, Théodore se sent seul et a peu d’amis. Il s’essaye à la rencontre arrangée, mais ça ne prend pas malgré la beauté de cette femme. Théodore veut ressentir quelques choses à travers ses émotions, il veut s’épanouir et n’a pas besoin de contacts physiques.
Donc, Théodore décide d’acheter un nouveau système d’exploitation (la publicité était top, alors il achète), le plus abouti encore jamais créé, qui s’adapte totalement à son utilisateur.
Oui, Théodore aime aussi les ordinateurs.
Théodore installe son nouveau joujou et répond aux diverses questions qui lui sont posées. Théodore aime son nouveau joujou.
Théodore discute souvent avec sa nouvelle amie dont il lui a trouvé un nom : Samantha. Ils s’entendent bien, même très bien, voire trop bien. Ils devinrent donc amis.
A force de côtoyer Samantha, Théodore commence à ressentir ce qu’il a toujours cherché. Une relation basée sur la confiance, caractérielle et intellectuelle. Pris d’affection, il tomba amoureux de son système d’exploitation.
Le film nous montre cette évolution de cette relation atypique. Mignon à souhait, on sympathise avec Théodore et on vit avec lui sa naissance amoureuse.
On comprend que dans le monde où l’on vit – et sûrement plus, les années à venir – que l’être humain se renferme/ra sur lui-même. La technologie rendra l’être humain asocial. La beauté de cet amour - qui convient à Théodore – est magnifique et pur. Le sexe, les câlins, les bisous sont certes important, mais le film montre au-delà de ça et qu’une relation c’est un tout, mais surtout une relation fusionnelle que l’on ressent au fond de soi, que la simple présence suffit d’apaiser la souffrance de la solitude.
Quel merveilleux film.