A l'heure actuelle je n'ai pas encore lu l'ouvrage de référence... Mais ce titre m'est venu en tête comme titre de "critique" pour Her.
Ce film pour moi est un grand film, car d'une part il pourrait être considéré comme 1) dystopique 2) allégorique 3) psycho-logique 4) thérapeutique.
Belle idée que de rappeler qu'un être humain peut tomber amoureux d'une "personne" ou "entité" pouvant sembler disponible pour lui, attentionnée, empathique. Qui n'a jamais pu ou su vivre d' idylles cérébrales ?
Une petite pensée pour la chanson "She's not there" de The zombies.
"Qui est cette fille" chantait Jean-Louis Murat.
"Mon rêve familier" écrivait Paul Verlaine.
Bref, il s'agit là de penser une femme fantasmée, désirable et désirée.
Deux des intérêts de l'oeuvre consistent je trouve
1) dans l'évolution "psychologique"/développement algorithmique (?) de l'IA
2) dans l'évolution psychologique, sentimentale et relationnelle du personnage principal (...)
Dans quel monde vit-on et vers quoi allons-nous ?
La transition démographique a ses avantages.
Voici le lien d'un article que j'aime beaucoup : Origine, structure et horizon de l'amour de Vincent Citot https://shs.cairn.info/revue-le-philosophoire-2000-1-page-23?lang=fr
Pensée pour le morceau Lights d'Archive au passage et le film I am your man de Maria Schrader, le pendant "Him", et "physique" de Her (?).
Et si l'important c'était d'aimer ?
De se sentir bien en société ?
De ne pas avoir à se retrouver trop isolé
et de se sentir abandonné (...)
De pouvoir avoir une personne sur qui compter ?
Avec qui avoir plein de choses à pouvoir partager...
Qui puisse nous aider à nous dépasser... Ou juste, nous faire apprécier d'exister ?