Comme l'indique le titre, ce texte n'est pas à proprement dit une critique, à l'image du gagne pain de Théodore c'est une lettre d'Amour.
Le film honore avec subtilité les promesses placées en lui, survolant de nombreuses thématiques sociétales (la solitude, le couple, notre integration des technologies intelligentes ou simplement l'importance du regard des autres) en dévoilant son opinion mais sans jamais porter de jugements trop hâtifs. Qu'on aime ou ait aimé ce film nous pince, si je m'écoutais ou si j'avais un peu picolé, j'en profiterai pour rappeler aux personnes que j'ai aimé, l'importance qu'elles ont eu et qu'en effet une part d'elles subsistera toujours en moi.
Artistiquement, c'est beau, qu'est ce que c'est beau... La pellicule semble elle aussi avoir été enrobée d'amour avant de nous être délivrée. Le piano habille parfaitement l'image, le Yukulélé dénote un peu avec la trame général, mais je ne veux tellement rien ternir que je dirais qu'il est à sa place dans ce monde aseptisé de rêveurs dérangés.
Côté acteurs, j'ai apprécié l'utilisation habile des talents de Scarlett Johansson, sa voix est l'expression auditive de son physique, charnelle, sensuelle et malgré tout un soupçon superficielle. Rooney Mara est magnifique, ses apparitions sont autant de rappels à la froide réalité de "l'après-amour". Ces mots blessent, ravivent des cicatrices et finalement n'ont l'importance que l'on souhaite nous même leur donner. Amy Adams en amie fidèle et réconfortante complète ce casting féminin XXL. Que dire de Johnny Cash aka Joaquin Phoenix, il est juste ce Ted, celui qu'on aurait aimé suivre durant 9 saisons ;)
Un coup de coeur, un coup de pied dans la fourmilière de l'humanité. Un excellent film du jeudi soir, because Friday I'm in love.
NB : J'adore son job