Her-ibot c'est beau la vie, pour les grands et les gnangnans
Dans un futur proche un homme et un ordinateur peuvent sortir ensemble dans l’indifférence générale. Les futurs proches commencent vraiment à me dailler. Ils dédouanent les scénaristes de trop se creuser les méninges. Car si son idée de départ vaut son pesant de dragibus, on ne peut pas dire que Jonze, oscarisé je le rappelle (je dis ça à ceux qui lisent mieux le noir et blanc que le bleu-schtroumpfs rose-tagada), se soit trop foulé pour nous surprendre puisqu'il ne dit finalement rien de plus qu'une vulgaire love story des plus conventionnelles. Ce qui distingue celle-ci des autres, c'est le joli papier qui l'emballe. La photographie est parfaite et j'aime beaucoup le look estival du Los Angeles du futur bien que les gens s'habillent tous chez Tati... M'enfin, Haribot semble avoir racheter Ikea alors.... Le casting lui fini de refermer l'emballage. Sur ce coup Phoenix est quasiment seul pour le faire (aurait-on enfin compris en haut lieu que le meilleur moyen de faire jouer un macrophage comme lui était de le faire jouer seul?). Physiquement du moins, la voix suave et diablement libidineuse de Scarlett l'accompagnant en permanence (aurait-on enfin compris en haut lieu que le meilleur moyen de faire jouer une tête à claque était de la faire sortir du champ visuel?). Mon tout est une célèbre confiserie tout molle ponctuée, je le reconnais volontiers malgré la platitude du propos, par quelques bonnes réflexions sur l'amour et le couple et surtout par la meilleure performance à ce jour de Scarlett Johansson, quoique j'aurai préféré une inconnue à sa place. Le tour de force aurait alors peut-être pu avoir lieu : Théodore ne sait pas à qui appartient cette voix mais le spectateur lui le sait très bien et quoi de plus difficile, vous en conviendrez, pour un homme de tomber amoureux de Scarlett (gros biais à l'ambition du film quand même).