l'amour a une couleur et un nom
Spike Jonze n'est pas vraiment un réal que j'admirais particulièrement. Le seul de ses films que j'avais vu étais max et les Maximonstres qui, bien qu'il soit de qualité, ne m'avait pas emballé. Je n'ai pas encore vu dans la peau de John Malkovitch mais les échos que l'on m'en a fait sont plutôt bon donc je vais m'y intéresser. Un jour.
Mais la n'est pas le sujet. Her. Juste Her. Avec un titre pareil l'on ne s'attend pas a grand chose. Et pourtant quel film. J'ai rarement vécu une expérience pareille au cinéma. Pour faire simple, c'est le seul film au monde où j'ai eu beaucoup de mal à m'empêcher de pleurer à la fin. Tout simplement. Bien que cela fasse mal a ma virilité. Et c'est déjà un chez-d'oeuvre rien que pour ça. Sans épiloguer et redire ce qui a déjà été dit, le film est magnifique, teinté de rouge et d'orange. Le sous texte du film est aussi parfaitement maîtrisé, traitant des nouvelles sexualités avec finesse et beauté sans jamais montrer de jugement de valeur et ce dans tout les cas.
Bref, chez d'oeuvre absolu en ce qui me concerne.
Ah, et les scènes de sexes invisible sont fichtrement réussie.