Tout d'abord, ce film possède un charme fou. En effet l'image de l'anti-héros, qui s'adapte parfaitement au cadre et au genre abordé dans ce film, est très bien amenée:
Un job (futuriste et imaginatif) de "sentimentale".
Une vie légèrement plate avec un héros divorcé.
Surtout la figure du "semi-geek" du futur qui nous permet d'imaginer quel est l'avenir des jeux vidéo.
L'amour impossible entre une figure et une ombre.
Ensuite l'arrivé de la fameuse I.A qui se fait de façon presque désintéressé permet au spectateur de visualisé la scène en la ramenant a sa petite vie. Aussi la position du nouveau personnage invisible et exclusivement auditif nous permet de nous concentrer seulement sur le contenus et la perfection de cette I.A et d'en tomber presque amoureux sans jamais pouvoir la visualisé (Cette image de l'I.A m'a presque fait penser à celle de Halo, Kortana: semi-apparente, semi-invisible). Ainsi, grâce à cette invisibilité, la hauteur et cette absence physique que prend l'I.A, nous voyageons parmi un monde incroyable ou il serait possible de lire dix pages différentes de livres différents tout en parlant au mort de façon mythique (Si on pousse encore un peu plus loin le bouchon on arriverait au fait que le cloud soit une alternative au paradis ou du moins qu’il incarne son intermédiaire). Enfin bref, le film est bourré de belle scène. La fin reste à découvrir pour ceux qui ne l'auraient pas vu et je leurs souhaite de se laisser prêter au jeu car il y a beaucoup à découvrir et à réfléchir.