Comme bon nombre de suite hong-kongaise HNIC 2 a peu de rapport avec son prédécesseur mis à part le personnage principal interprété par Almen WONG. Le casting est complété par Roy CHEUNG arborant une mèche monstrueuse.
La scène d’ouverture nous plonge directement au sein d’un temple thaïlandais avec un fight au montage ultra-découpé et au cadrage penché. Ridley TSUI à la chorégraphie a sûrement eu les mains libres, seulement le manque de moyen se fait cruellement sentir. Tout ceci est associé à un filmage cheap et on comprend facilement ce à quoi on va assister : un bon Direct To Video des familles ! Oubliez le 1er opus clinquant et putassier, ici on est en plein film impersonnel et fauché. Le reste du métrage sera à l’avenant : BO composée d'une reprise de No Doubt version techno, revue style Moulin Rouge du pauvre, sentiments des protagonistes et histoire dont on se contre-fout royalement. Bref, une suite au rabais décevante (tout le monde n'a pas du talent et un univers propre comme Clarence Ford...).
Texte d'origine sur www.cinemasie.com