La Galice jusqu'à l'hallali
Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...
le 27 mai 2022
79 j'aime
4
Hesitation Wound fait suite Between two Dawns dans la filmographie du cinéaste turc Selman Nacar. Celui-ci y confirme sa science du suspense qui enrobe une histoire qui questionne l'éthique, autant intime que sociale, tout en enregistrant la faillite morale d'une société entière. Rien à voir avec Ceylan, sur la forme en tous cas, Hesitation Wound est une œuvre brève et factuelle, qui de manière assez subtile décrit la vie d'aujourd'hui en Turquie, sans émettre de critiques explicites, sans doute aussi de manière à esquiver les foudres de la censure. Il s'agit ici d'un film de procès, en partie, dont le verdict semble écrit d'avance, à travers la lutte d'une avocate de la défense laquelle, dans le même temps, se trouve en plein dilemme dans sa vie personnelle, avec une décision cruciale à prendre. Le film avance masqué, dans un premier temps, et ne livre toute sa substance que progressivement, avec une certaine retenue. Certains trouveront peut-être qu'il n'avance pas assez vite et qu'il ne va pas assez profondément dans le traitement de son sujet. Par exemple, à propos de la misogynie latente de la société vis-à-vis d'une femme dont on ne sait qu'elle est sa situation sentimentale et qui se heurte à un monde d'hommes où les plus puissants se serrent les coudes. Un film qui laisse beaucoup de points en suspens mais qui agit assez efficacement, comme une drogue lente.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Films inédits en salles à voir (ou pas)
Créée
le 9 nov. 2023
Critique lue 34 fois
Du même critique
Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...
le 27 mai 2022
79 j'aime
4
Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...
le 25 août 2021
79 j'aime
5
Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...
le 25 sept. 2021
70 j'aime
13