Comme pour son précédent film Paranoia, Soderbergh a effectué les prises de vue avec un Iphone 7.
Ce procédé novateur dans l’histoire du cinéma avait une certaine légitimité dans son précédent film car il donnait un véritable relief au propos, ce qui n’est pas le cas dans High flying bird.
Hormis quelques plans sympas qui soulignent bien la psyché des personnages ou mettent en valeur l’espace, le reste est à jeter.
Soderbergh exploite bien les potentialités du smartphone d’Apple mais ne les met pas nécessairement au service de projet qui nécessiterait l’utilisation de cet appareil.
Résultat, on se retrouve avec un projet qui oscille entre le huis clos social audacieusement mis en scène et le téléfilm dramatique sans prétention.
Le scénario est aussi à la peine, l’écriture des personnages est plutôt satisfaisante mais en ce qui concerne les dialogues et autres scènes, on assiste à un remplissage en bonne et due forme.
Là ou le film tire son épingle du jeu c’est dans l’excellent choix du casting et l’incrustation de séquence face caméra toujours placées au bon moment avec un choix de teinte bien choisi créant un contraste entre la fiction et la réalité.
En résumé, High flying bird est un long métrage beaucoup trop long et sans intérêt pour ce qu’il raconte.
La mise en scène ne dynamise à aucun moment la narration, ça manque de rythme et on s’ennuie vite..