Highlander : Le Retour ou comment flinguer ce qui a été fait dans le Highlander premier du nom d'une tétralogie calamiteuse à cause des suites, en attribuant une origine extraterrestre aux humains immortels, en faisant revenir Ramirez à la vie (quel est l'inculte idiot qui eut cette idée?), le mentor de MacLeod. Et cette idée de la "force pure", est-ce une sorte de cousinage auprès des Jedis ? C'est quoi cette connerie, Sean ? Tu m'expliques ?
On retrouve Connor MacLeod vieilli dans un futur à la date de péremption dépassée et dans un monde couvert par un ciel artificiel dont l'ancien immortel est l'un des concepteurs : en gros, il s'agit d'un bouclier englobant toute la planète afin de protéger tout ce qui est vivant des rayons solaires mortels. Car voilà, la couche d'ozone (sujet souvent abordé il y a trente ans dans les médias) a disparu, ce qui a couté de plus la vie de sa dernière compagne. Evidemment, le générateur du bouclier lié à un satellite est devenu une source de pouvoir pour un certain David Blake (John C. McGinley), un petit équivalent de Cohaagen sur Terre cachant aux populations la régénération de notre fameuse couche d'ozone. Ceci dit, ce méchant se fera supplanter douloureusement par le Général Katana (Michael Ironside) qui lui broiera les cojones ou quelque chose d'autre dans le bas du ventre, ancien ennemi de Mac Leod qui, lui, a retrouvé une nouvelle jeunesse par les décapitations de sbires clownesques de son ennemi sur la planète Zeist (de citron).
Highlander : Le Retour est l'une des pires suites qui existent que j'ai pu voir dans mon parcours de cinéphile. Tout charisme a disparu chez Christophe Lambert qui était quand même plus classe dans le premier film insulté ici par le retour de Sean Connery et les autres idées scénaristiques plus que douteuses.
Le tout de même recommandable Highlander III corrigera tout ça dans un contexte plus cohérent mais le mal a bel et bien été fait.
Je précise que je n'ai jamais vu la version de la coupe directrice de ce film. Et je pense que je ne m'en donnerai jamais la peine de perdre du temps pour une séance à la regarder, cette version, d'une suite que j'ai vu au cinéma à l'époque.