Vous vous souvenez de ma critique sur why don't you play in hell du même réalisateur ? Je disais que pendant tout le film j'avais un sourire débile aux lèvres et riais comme jamais. Himizu c'est la même chose mais avec des larmes, beaucoup de tristesse et un grand sentiment de dépression. Si vous décidez de le regarder, préparez un gros paquet de mouchoir pour sécher vos larmes. La première scène nous met directement dans l'ambiance.
[spoil de la toute première scène]
On y voit Sumida, le personnage principal, seul en train d'errer avec un gros son de vent ce qui renforce ce sentiment de solitude. Il vagabonde dans les décombres qu'a laissé le tsunami et tombe devant un container qui lui semble familier. Il l'ouvre et y voit un revolver. Il le prend, le met sur sa tempe et tir. Il finit ainsi sa vie volée par le tsunami qui n'y a laissé que du désespoir. En connaissant la suite ça serait limite bien que ça se finisse ainsi, qu'il n'ait plus à souffrir, malheureusement il se réveille dans une maison délabrée, tout ceci n'était qu'un rêve. Il va vite voir dans ce même container, près de sa maison, pour découvrir qu'il n'y a pas de revolver, est-ce une bonne chose ? C'est difficile à dire. Je n'en dirais pas plus, c'est un film à découvrir en sachant peu de choses dessus. Ça serait bête de vous gâcher une telle expérience. Sachez juste que ce film parle d’énormément de chose mais très peu sont joyeuses.
[fin du spoil]
Pour faire court, ce film va vous faire pleurer comme jamais. Il risque aussi de vous mettre dans une dépression. Mais vous pouvez toujours regarder Why don't you play in hell après pour vous redonner de la patate.