De le même veine que Kore-eda (Nanako Hirose est issue de Bun-Buku), en plus fragile, où prime l'attention portée aux tensions psychologiques, complexes, rapprochant des individus meurtris par un passé douloureux. En premier lieu est observée la difficulté de la jeunesse à trouver sa place, à se révéler en tant qu'individu, au regard des contraintes, normes, attentes sociales qui s'y oppose. Pas forcément convaincu par Yuya Yagira. L’usurpation d’identité (prénom du fils décédé adopté par Hikaru), sous la complicité du père de substitution que représente Tetsuro (participe à la conduite d'une illusion de rédemption face au sentiment de culpabilité), même si elle est essentielle à l’une des lignes de tension du scénario, ne me semble très crédible, à moins de prendre l’ensemble du récit comme un conte.