Un chirurgien, dont l'épouse a été séduite par un ténor, transplante à un garçon livreur les cordes vocales du premier et vice-versa. Scénario abracadabrant, qui n'est développé que dans la deuxième partie du film et qui finalement se révèle modérément amusant. Il faut auparavant supporter Luis Mariano sur scène (aïe) puis tentant de jouer (aïe, aïe, aïe). Quand l'inénarrable Carette hérite de sa voix, cela nous vaut au moins quelques scènes croquignolettes. Noël Roquevert, fidèle à lui-même, est malheureusement trop peu à l'écran. Un nanar qui aurait pu être sympathique sans les insoutenables vocalises de Mariano.