Retour aux sources comiques du premier. On reprend les mêmes personnages et on recommence (c'est une sorte de reboot) : l'arbre maléfique Lau-Lo, la fantôme Lotus dont l'urne est prisonnière, le chasseur de fantômes mercenaire idiot... Cette fois le héros est un moine aspirant à la chasteté, et beaucoup de gags reposent sur l'érotisme des fantômes féminins et l'air désemparé du moine. Les scènes comiques s'enchaînent à 100 à l'heure, et l'on sent à plusieurs endroits la patte de Tsui Hark.
J'ai vraiment passé un bon moment, on n'a qu'une envie, comme le moine : renoncer à nos préjugés et tomber amoureux de ces fantômes mutins. Jacky Cheung, mais aussi les deux protagonistes principaux sont utilisés à leur meilleur, et leurs mimiques de débiles légers sont irrésistibles.
Le combat final avec le héros qui se change en bouddha d'or, les baffes psychiques que le héros envoie à la fantôme en priant alors qu'elle lui fait des avances, ou des répliques du genre :
"- Il reste un doigt, qu'est-ce que j'en fais ?
- Oh, je ne coupe jamais les doigts, il devait être là avant. On se bat beaucoup, ici..."
Ha ha.