Hitcher
7.2
Hitcher

Film de Robert Harmon (1986)

"My name is John Ryder."

Cela fait maintenant un an que j'ai découvert The Hitcher.

C'était un soir d'été, je ne savais à quoi m'attendre n'étant pas un grand admirateur du genre.
Pourtant, le pitch me plaisait, je le trouvais extrêmement simple. Il mettait en valeur une peur crédible pouvant nous arriver à tous, ça rendait le tout terriblement efficace.

Ce pitch le voici : un jeune garçon décide de rejoindre la Californie. Il devra traverser une route semi-déserte telle qu'on en voit dans des films (ça tombe bien, c'en est un). Seulement en la traversant il aperçoit une voiture à l'arrêt tard un soir d'orage (j'ai précisé que c'était un film de genre hein) et un homme un peu plus loin le pouce levé. Il s'arrête donc, fait monter l'auto-stoppeur non sans lui préciser que sa maman lui a dit de ne jamais faire ça.
Le reste vous avez compris, il a embarqué un Rutger Hauer complètement flippant.

The Hitcher c'est le genre de film qui maitrise son ambiance à en creuver. Ni trop ni pas assez, toujours au bon moment. Je suis incapable de vous dire le nombre de clopes que j'ai pu me faire les unes après les autres en le regardant tellement j'avais un besoin incontrôlable de diminuer la pression sans même m'en rendre compte.
La musique y est impeccable et c'est sans aucun doute un des plus beaux films esthétiquement parlant que j'ai pu voir. Il est ultra léché.

Dans le style il y a Duel de Spielberg où le concept est fort ressemblant si ce n'est que le protagoniste se bat contre un ennemi invisible en dehors de son camion, l'homme contre la machine tout ça. Et puis il y a The Hitcher. Pour moi le second trône fièrement en tête.
Dans The Hitcher la question philosophique est, à mon sens, plus une quête de soi. Le jeune garçon se cherche un peu, il passera du jeune timide à un type fort et plein de ressources une fois le passage initiatique terminé, à en rendre fier un "John Ryder" qui ne voulait au fond que ça.

"There's a killer on the road, his brain is squirming like a toad"

Créée

le 5 sept. 2013

Modifiée

le 5 sept. 2013

Critique lue 1.8K fois

26 j'aime

Ciné Water

Écrit par

Critique lue 1.8K fois

26

D'autres avis sur Hitcher

Hitcher
Ugly
9

L'ange du mal

Je revois toujours ce film avec plaisir, c'est un monument du thriller flippant, saupoudré d'un suspense angoissant et de séquences choc, et pour les amateurs c'est donc un spectacle éprouvant et...

Par

le 2 août 2018

34 j'aime

18

Hitcher
doc_ki
10

Le covoiturage qui te donne la rage, coco !

Bonjour et bienvenue dans ma critique du film Hitcher ! Vous remarquerez que je me suis défoncé la rondelle pour trouver un titre naze qui mérite largement que vous lisiez ma critique jusqu'au bout...

le 10 mars 2020

30 j'aime

43

Hitcher
cinewater
9

The Hitcher

"My name is John Ryder." Cela fait maintenant un an que j'ai découvert The Hitcher. C'était un soir d'été, je ne savais à quoi m'attendre n'étant pas un grand admirateur du genre. Pourtant, le pitch...

le 5 sept. 2013

26 j'aime

Du même critique

Les Chiens de paille
cinewater
9

Critique de Les Chiens de paille par Ciné Water

Adorateurs des films d'actions avec un héros surhumain à la Bruce Willis et consorts, adorateurs des films où on ne vous laisse aucune liberté de penser. "Si on te gifle la joue droite, file lui une...

le 11 juin 2012

37 j'aime

11

La Nuit du chasseur
cinewater
9

Nuit où je parle de ma vie et de montage

La Nuit du chasseur est un film que j'ai découvert par hasard quand je trainais dans la bibliothèque-médiathèque de ma petite ville natale, en Belgique, j'avais 17 ans. Ce film j'en suis directement...

le 1 mars 2012

35 j'aime

13

La Règle du jeu
cinewater
4

Les bourgeois, c'est comme les cochons, plus ça devient vieux plus ça devient...

Cher Jean Renoir, Nous avons passé d'agréables moments ensemble et je m'en souviens comme si c'était hier. C'est donc avec beaucoup de peine, et comprenez bien que je le regrette, que je viens à vous...

le 28 déc. 2011

32 j'aime

57