Pour la mémoire.
Le film ne raconte pas la vie de l'abbé Pierre, mais les circonstances qui l'ont emmené à créer la fondation Emmaüs. Comme on le verra, cette naissance a été créée dans la douleur, avec la mort d'un...
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le 1 juin 2013
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De même que l'abbé Pierre a consacré sa vie à l'indigence, le biopic à son sujet est un film sur l'indigence. Mais pas l'indigence des personnages qu'il traite. Indigence d'écriture, avec des dialogues qui sonnent perpétuellement faux, exception faite du discours radiophonique, dont le texte n'est pas écrit mais repris d'un vrai discours. Indigence de jeu d'acteur, on avait pas les moyens de se payer une direction de comédiens, qui ne sont de toute façon pas aidés par les dialogues évoqués précédemment, même si on notera une performance d'un Lambert Wilson capable de jouer deux émotions (la neutralité béate et la colère noire sans transition). Indigence technique enfin, on a pas non plus les moyens d'avoir une mise en scène, le son n'est pas mixé, la musique est insupportable avec des relents permanents de fête au village, l'éclairage, quand il y en a un, consiste à mettre un projo dans la gueule du personnage qui parle, et la photo est grisâtre ou inexistante, bien que quelques plans de nuits surnagent légèrement. Au final, on a pas un film de cinéma, mais bien un téléfilm, heureusement tombé dans l'oubli.
Créée
le 2 janv. 2021
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