La Galice jusqu'à l'hallali
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En 1944, 700 000 Hongrois, d'origine allemande, ont été contraints à des travaux forcés, sur l'ordre de Staline. 300 000 n'ont pas survécu. Ce fait de guerre, longtemps tu, était en quelque sorte une vengeance soviétique aux exactions commises par l'armée d'Hitler en Russie et en Biélorussie. Irén, l'extraordinaire héroïne du film, va passer plus de 4 ans dans une mine de charbon en Ukraine, du simple fait de ses origines, loin de ses parents et de sa jeune fille. L'histoire est poignante, c'est celle d'une survie à tout prix, dans des conditions extrêmes mais le réalisateur, Attilo Szasz, reste relativement pudique dans l'horreur et bien moins retenu dans l'émotion dans les dernières minutes du film. Pas de virtuosité ici ni de comparaison possible avec Le fils de Saul, malgré leur nationalité hongroise commune, mais un drame puissant et terriblement humain, incarné par une interprète digne de tous les éloges, Marina Gera.
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Créée
le 21 avr. 2021
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