Braquage à la Steve McQueen
En 1959, Steve McQueen est en train de monter les échelons de la gloire. Il vient de se faire remarquer dans "The Blob" où il tenait le rôle principal et il se voit ici confier à nouveau le rôle principal. En plus, il a la chance de participer à un film qui met en scène des voitures, lui qui est fan de conduites !
Malheureusement il y a de quoi être déçu : le scénario est assez mou et n'offre que peu de spectacle. Le problème est que tout est trop bavard et qu'on s'attarde beaucoup trop sur une romance là où l'on aurait préféré plus d'action. Ce n'est pas que je n'aime pas les histoires d'amour, au contraire, mais l'on ne ressent pas assez les enjeux de ce conflit par rapport au braquage. Les auteurs sauvent les pots, heureusement, avec cette reconstitution du casse, assez bien foutu.
D'ailleurs c'est vraiment là tout l'intérêt de la mise en scène. Car des courses poursuites, contrairement à ce que le titre français laisse supposer, il n'y en a pas vraiment. Le film est assez mou et le découpage plus que convenu. Je reviens donc sur cette séquence finale assez finement orchestrée, d'un réalisme couillu qui annonce bien ce que seront les années 70...
Bref, un film un peu chiant, mais qui vaut le coup malgré tout pour ses dernières 20 minutes.