Une relecture de l'homme invisible de Wells par Verhoeven.
Le procédé narratif change. Dans le roman, Griffin (l'homme invisible) raconte à un ancien condisciple comment il en est arrivé là. Verhoeven choisit la narration directe, plus dynamique. L'histoire est transposée dans notre présent et l'homme, qui s'appelle ici Sébastien Caine, n'est plus seul, mais à la tête d'une équipe scientifique et d'un labo pour la crédibilité.
Pour le fond, le thème est inchangé. L'homme qui acquiert un pouvoir développe ses mauvais instincts latents. Pour Verhoeven comme pour Wells, le super-héros doit se laisser griser par ses pouvoirs et devenir mauvais.