Pas de grandes révélations dans ce doc qui replace simplement les films dans le contexte de l'été 82. Les enfants de l'époque témoignent, ainsi que certaines des personnes qui ont bossées sur les films. On a droit aussi à quelques archives, qui sans être inintéressantes ne sont pas non plus des plus captivantes. On n'apprend pas grand-chose ici, si les films on marqués une époque et une génération c'est assez mal retranscrit. Ces films présentaient quelque chose de nouveau dans l'univers cinématographique, ils étaient innovants dans le ton et dans la forme. Qui aura vu à l'époque ces films en salle, où juste les bandes-annonces de Conan, Mad Max 2 ne pourra oublier le choc provoqué par ces univers. Riad Sattouf parle de ces films dans le tome 3 de la bd l'arabe du futur, il décrit l'impact qu'ont eu ces films sur l'enfant qu'il était. Et ils étaient nombreux dans les cours d'école à se prendre pour Conan et Mad max. Bonjour la tronche des gamins qui jouaient à se prendre pour ces perso. Si on a découvert ces films jeune ils sont toujours au sommet du genre. De ces films il a découlé tout un tas de copies de moindre qualité, en façon cheap italienne pour la plupart. Dernièrement on a même essayé de refaire d'autres Conan en vain. Les réalisateurs qui se sont attaqués à ces copies n'ont pas une once de compréhension de l'univers mis en place par les auteurs d'origine. Fort heureusement Mad Max fury road a été réalisé par Miller, personne mieux que lui ne peut porter à l'écran l'univers de Max le fou. En 55 mn le documentaire parle de 9 films, le temps manque clairement pour aborder plus en profondeur l'impact de ces films sur les spectateurs et sur les années 80. Enfin pas sûr qu'avec plus de temps les deux auteurs n'aient pas fait que survoler le sujet auquel ils s'attaquent, vu qu'ils l'ont déjà fait avec le doc sur Tarantino. Le sujet et la volonté de faire découvrir quelque chose sont présents. Dommage que les auteurs ne sachent pas faire, car ces films méritaient mieux. Voir les films apprend bien plus de l'ambiance et de volonté de faire différemment que ne le fait ce documentaire.