Docu-doudou ultime. Pour l’américain ayant vécu et kiffé cet été-là – puisque chez nous les films sont pour la plupart sorti bien après – ça doit raviver tout plein de souvenirs. Mais bon c’est quand même léger comme truc, pas hyper poussé, ça manque d’interventions intéressantes, le summum étant atteint avec celles de deux programmateurs (qu’on voit souvent en plus, c’est eux qui parlent le plus) qui en gros ne cessent de répéter que cet été était mortel, que les films étaient mortels, que les souvenirs qu’ils ont de tout ça sont mortels. Ok et ? Quant aux neuf films en eux-mêmes (Conan, Mad Max 2, E.T., The Thing, Poltergeist, Tron, Star Trek 2, Rocky III et Blade Runner) on passe cinq minutes sur chaque donc autant dire que dalle, entre reconstitutions de scènes très bizarres et arrêts sur image cheapos. Il doit y avoir un extrait pour chaque, c’est tout. Heureusement que certains témoignages relèvent le niveau (Celles de Carpenter, Cundey ou Lisberger) car franchement c’est quasi sans intérêt.