Bien, j'en attendait tellement que je suis entré dans la salle en réfléchissant. Grossière erreur. Si je réfléchis pendant un film j'en rate la moitié simplement parce que je cherche un sens que je suis incapable de trouver.
Oui, il faut aussi savoir de quoi l'on est capable.
Bon alors j'ai encore lu aucune des critiques présente sur le site parce que j'aimerais juste poser mes bribes de pensées. Parce que non de non, j'ai envie de comprendre.
Je viens de voir un truc qui part dans un sens qui m'échappe mais qui m'entraîne avec lui, qui me dit, vois moi encore, tu ne me comprendra pas mieux, mais tu reverras ces séquences qui t'ont tant plu.
Le latex, les tombes, le photographe, les accordéons, le vieux, la samaritaine.
Mais où va-t-on et pourquoi suivons nous le mouvement du film?
Pourquoi Denis lavant porte-t-il exclusivement le film, avec force, avec talent?
J'ai envie de croire, là ce soir, en sortant de la salle, en ayant un peu parlé avec Dodo de nos questions et de gojira, à peine, que ce film me parle de cinéma.
La séquence d'ouverture me pousse dans ce sens, les rêves de Monsieur Oscar, la motion capture, les séances de maquillage, la limousine qui sert de loge et la limousine en elle même, la multiplicité des rôles, des situations vues dans Holy Motors, ou encore l'immortalité.
Non c'est vrai Monsieur Oscar ne meurt jamais, mais ceux qu'il interprète meurent eux, ils disparaissent.
Pourtant j'aimerais que tu me dise ce que tu en penses toi, ton interprétation de tout ça. Je ne suis pas satisfait, je veux lire autre chose.
Je veux des pistes.
Le titre laisse à penser autre chose, comme de l'ordre du divin, et cette chauffeure (chauffeuse?) qui se colle un masque vert à la fin?
Merde et je note ça comment? En fonction de mon ébahissement? Du petit sursaut de déception qui se pointe un peu, minime? En fonction de la maîtrise de Leos Carax? De mon envie/besoin de revoir ce film?