La finance qui finance un film qui dénonce la finance.
Une réalisation technique irréprochable. Un choix des images somptueux, comme nous en avait déjà donné l'habitude Arthus à travers ces photos. En blu-ray, la qualité est tout simplement bluffante.
Bref, c'est un bon petit documentaire, on se laisse porter et on vole à travers les paysages insoupçonnables de notre belle planète. Une beauté à couper le souffle.
Pour ce qui est de la morale, du sens profond, on ne peut que saluer. Le message écolo est important, sans prétention et a le mérite d'être clair.
Bref, j'applaudis des 2 mains.
Mais... Car il y a un mais; il y a un désastre au début. Limite un gros foutage de gueule.
La liste affligeante et écoeurante des sponsors des plus grands pollueurs de la planéte. La liste des grands olligarques de ce monde et de leur vision de la vie à court terme.
Message double, qui va à contre sens de ce qui suit dans le documentaire.
Et puis la voix off. Dans un documentaire, la voix off, c'est l'âme du film. Elle nous emporte, nous transporte, nous rechauffe. J'aurais bien vu une voix à la Philippe Noiret. Chaude, calme, rassurante.
Là, c'est clair, c'est vraiment pas terrible et ça gache le tout.
Mais bon, laissez-vous porter, c'est un bon moment, de belles images. Ne vous attendez pas à des révélations transcendantes, mais quelques surprises malgré tout. Le passage sur Dubaï étant particuliérement saisissant.
Quand on pense que la plupart des dirigeants des sponsors du film y résident réguliérement...