Homefront par -Cédric-

Intéressé au premier abord par James Franco dont je suis fan mais aussi la présence de Statham qui fait régulièrement parti de mes plaisirs coupables, je ne partais pourtant pas confiant, m'attendant à souffrir pendant deux heures devant un spectacle calamiteux qui refuse de se terminer.

Surprise, ce n'est pas si mauvais que ça ! Malgré un nouveau montage visant à torturer les épileptiques - c'est devenu une habitude - on profite d'un bel environnement qui nous offre de jolis paysages malheureusement enlaidis par une réalisation saccadée qui aurait gagné à prendre son temps plutôt qu'à multiplier les plans et les angles de caméras. Les bagarres pour la plupart restent à peu près lisibles si l'on excepte celle dans la chevalerie (l'endroit où on range es chevaux (un bonbon à celui qui comprend la référence!)).

Au sein d'une banale histoire d'ancien flic super doué à la vie difficile qui tombe par hasard sur des connaissances du dernier salopard qu'il a envoyé en taule alors qu'il essaie de se retirer pour s'occuper de sa fille, le réalisateur ne fait pas la bêtise ne s'encombrer de subtilités qui viendrait alourdir le tout, faisant la part belle à la castagnes et aux dégommages de méchants pas beaux. L'idée n'étant pas de pondre une réflexion sur la capacité de réadaptation d'anciens agents spéciaux.

Sans originalité et dans une ambiance qui ne s'installe jamais vraiment, Homefront tire son épingle du jeu et sauve les meubles grâce à un Statham qui connait ce genre de rôle par cœur, un Franco suffisamment malsain qui en profite pour en faire des tonnes et un scénario simple qui évite de se donner de grands airs injustifiés.